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Evenementielles | Apprendre à compter sur Dieu
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Apprendre à compter sur Dieu

Apprendre à compter sur Dieu PhotoLa société fait que nous vivons à une vitesse folle, tout est fait pour aller vite, le stress est le compagnon quotidien  pour la plupart : trajet pour le travail ( voiture ou transports en commun), déposer les enfants à l’école, à la crèche ou chez la nourrice, faire les courses, le travail à la maison, etc. Il faut toujours courir.

La facilité et les repas express, four à micro-ondes, cuisine rapide, vite toujours vite car le temps manque, les journées sont trop courtes pour accomplir les tâches quotidiennes.

On ne peut plus se permettre d’attendre et de prendre son temps.

L’attente est une vertu démodée et passe pour une perde de temps.

Mais les hommes ne savent plus, et surtout ne veulent plus attendre. Or rien dans la conduite d’un croyant ne peut recevoir l’approbation de Dieu, s’Il ne trouve pas chez lui la dépendance patiente qui Lui plaît (Jac. 1:3-4).

Le dictionnaire Larousse  donne plusieurs définitions sur le verbe « attendre »  : Se tenir en un lieu, guetter, ester dans la même attitude, laisser passer du temps, être prêt, compter sur, escompter, espérer.

S’attendre à Dieu et espérer en Lui ce sont de solides fondements Bibliques. Ils m’enseignent comment vivre ma vie de chrétienne, marcher selon les voies qui me sont décrites. Si je veux que son dessein se réalise pour ma vie, je dois être à son écoute, et goûter à la joie que seule l’espérance peut me donner.

Tous ceux qui espèrent en toi ne seront point confondus ; Ceux-là seront confondus qui sont infidèles sans cause. Eternel ! fais-moi connaître tes voies, enseigne-moi tes sentiers . Conduis-moi dans ta vérité, et instruis-moi ; Car tu es le Dieu de mon salut, tu es toujours mon espérance. Psaumes 25.3-5

Voici l’œil de l’Eternel est sur ceux qui le craignent. Sur ceux qui espèrent en sa bonté. Psaumes. 33. 18

 

Attendre

Nous avons dans la Bible le récit d’Abraham et Sara : Ils attendirent de nombreuses années la naissance de l’héritier promis. Leur histoire illustre les bienfaits de la confiance en Dieu et les conséquences fâcheuses de la désobéissance. Genèse 15:16-17. Ce que voulait Abraham c’était un fils avec Sara. Il lui fallut attendre le moment choisi par Dieu. Ce qui s’appelle la foi : une ferme attente des choses qu’on espère.  « Sara enfanta un fils et ils l’appelèrent  Isaac » .

C’est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. Hébreux 11:11

Malgré cette foi, il y eut un plan étrange de Sara qui amena de lourdes conséquences,  alors que Dieu leur avait fait la promesse, mais ils n’ont pas eus la patience d’attendre l’accomplissement, et surtout ils voyaient aussi leur âge, elle était stérile et pour elle c’était trop tard. C’est là que nous voyons l’importance de la dépendance de Dieu, de garder la foi. Dieu  avait fait à cette femme stérile, la merveilleuse promesse d’avoir un fils, puis il les a laissés avancer dans la décrépitude de la vieillesse. Que voulait Dieu ? Il les a mis à l’épreuve de la foi. Abraham a finalement appris à croire alors qu’il n’avait plus de raison de croire.

S’attendre à quelqu’un et espérer en lui sont deux attitudes étroitement liées.

Espérer

Dans la Bible ; « s’attendre à » et « espérer » sont souvent utilisés pour la même cause :

Voici ce que je veux repasser en mon cœur. Ce qui me donnera de l’espérance ; Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme . L’Eternel est mon partage, dit mon âme, c’est pourquoi je veux espérer en lui. Il est bon d’attendre en silence, le secours de l’Eternel. Il se tiendra solitaire et silencieux. Parce que l’Eternel le lui impose … Sans perdre toute espérance.  Lamentations de Jérémie. 3. 21à 29.

Jérémie décrit admirablement son espérance, ce que signifiait pour lui s’attendre à Dieu. Il était sans force et n’avait plus d’espérance, il voyait surtout sa détresse et sa misère, son âme était abattue, il était découragé, déprimé. Chez les chrétiens qui traversent des difficultés, la souffrance développe la constance, cette vertu forge la volonté, et une volonté éprouvée entretient l’espérance et la confiance que Dieu les en délivrera.

Espérer ce n’est pas rêver !

C’est laisser Dieu agir en son temps qui n’est pas souvent le nôtre. Nous sommes des êtres impatients et lorsque nous attendons une réponse, pour un travail, le résultat d’un examen, la guérison de la maladie etc., nous essayons de faire pression sur Lui.

C’est dans l’humilité, le silence et dans l’abandon de soi, que Dieu nous enseigne et nous encourage à dépendre de Lui. Comment pourrais-je apprendre autrement que mon espérance était en Lui et non dans mes capacités ?

Les Israélites étaient dans le désert, Dieu les conduisit par une nuée le jour et la nuit par une colonne de feu. Ils ne se mettaient pas en mouvement tant que la nuée ne se déplaçait pas. Ils comptaient sur Dieu pour les guider.

L’attente est essentielle à notre compréhension du plan de Dieu pour nous. C’est dans cette attitude que nous sommes en mesure de sentir la présence Divine. Elle peut se faire dans n’importe quel lieu. Si sa présence est bien réelle, nos décisions, nos requêtes seront approuvées par Dieu.

J’espère en l’Eternel, mon âme espère, et j’attends sa promesse, mon âme compte sur le SEIGNEUR, plus que les gardes ne comptent sur le matin. Psaumes. 130. 5 et 6.

 

Adapté d’un texte du net

 

 

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