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Evenementielles | Joyce Meyer: guérie de l’horreur de l’abus sexuel
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Joyce Meyer: guérie de l’horreur de l’abus sexuel

jmeyersbestpicJoyce Meyer a été désignée par le bien connu magazine ‘Time’ comme l’une des évangéliques les plus influentes en Amérique. Aujourd’hui elle parle à des milliers de gens chaque année, annonçant l’espoir en Jésus-Christ.

Mais, ce qu’elle vit aujourd’hui est cependant à des milliers d’années-lumière de ce qu’elle a vécu petite fille, terrifiée par les abus sexuels de son père.

Elle espère que sa guérison quant à ces abus servira comme un catalyseur d’espoir pour ceux et celles qui souffrent aujourd’hui.

Très mauvais commencement.

« Ma vie était terriblement chaotique durant mon enfance … alors disons qu’arrivée à l’âge de jeune adulte, ma vie était dans un désordre pas possible » disait Joyce Meyer sur le site web d’ABC news.

Les abus ont commencé quand elle avait cinq ans. Ensuite, plus grande, c’est devenu un enfer. « Mon propre père m’a violée … Je sais que c’est arrivé au moins 200 fois. »

La personnalité du père avait un impact sur chaque aspect du foyer aussi bien pour Joyce que pour son petit frère et sa maman.

« Mon papa était un homme méchant, qui passait la plupart de son temps à contrôler et manipuler (les autres) … L’atmosphère de notre maison était surchargée de crainte parce que vous ne saviez jamais si ce que vous faisiez le mettrait en colère ou non.

« Tout chez nous était déterminé par ses humeurs et ce qu’il voulait.

« Mon père, à qui j’étais censée faire confiance, et qui était censé me protéger, était la personne que je redoutais le plus. »

Insécurité perpétuelle

Elle vivait avec une honte terrible et un sens perpétuel d’insécurité. « Je ne crois pas que nous pouvons imaginer les dégâts que ça fait chez l’enfant » dit-elle.Joyc Meyer

Son père la culpabilisait, disant que ce qu’il lui faisait était une expression d’amour, mais elle devait garder le secret. « Les autres ne comprendront pas » paraît-il … La petite avait ce fardeau supplémentaire : Elle devait garder la paix dans la famille.

Quand elle a eu neuf ans, elle a enfin pris son courage à deux mains et a dit à sa maman ce qui se passait. La mère, probablement effrayée, n’a rien fait.

« Je suppose qu’en quelque sorte, je peux comprendre cela. C’est plus facile de croire que votre fille de neuf ans est une menteuse que de croire que l’homme avec lequel vous êtes mariée est capable de faire une chose tellement horrible. » dit Joyce.

Elle rencontre Jésus

Mais une expérience positive a marqué sa vie cette même année. Elle a reçu Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur. Le désir de Le connaître est né dans son cœur.

Elle est allée à la réunion un soir et elle a demandé au Pasteur : « Pouvez-vous me sauver ? »

Le Pasteur a prié avec elle pour le pardon de ses péchés et que Jésus devienne le Seigneur de cette jeune vie.

Suite à cette prière la petite avait le sentiment d’être propre. « Je me sentais toujours sale. J’étais toujours en train de me baigner, essayant d’être propre » dit-elle dans une interview pour le magazine ‘Charisma’. « En un moment, Jésus m’a lavée et Il ne m’a jamais quittée ».

Un verset qu’elle avait entendu pointait dans son esprit : « Au lieu de votre honte, vous aurez un double honneur, et au lieu de l’opprobre, vous pousserez des cris de joie à cause de la part que vous aurez. Car, dans votre pays, vous recevrez un patrimoine double. Il y aura pour vous une joie éternelle. » (Es. 61:7, Semeur)

L’abus persiste

Mais après, elle devait revenir à la maison pour supporter encore des années d’abus.

C’est seulement en quittant la maison, devenue adulte, que l’abus s’arrêta.

Après des débuts difficiles dans la vie adulte, elle commençait à grandir en Christ. Le besoin de pardonner à son papa s’est fait sentir et le Seigneur l’a aidée à le faire.

Au moment où elle a pu se confronter à lui, son papa n’a pas trop compris. Une fois, alors qu’il était à l’hôpital, il lui a dit : « Joyce, je suis désolé que tu croie que je t’ai fait du mal. Mais je ne comprends toujours pas ce qu’il y avait de si mauvais dans ce que j’ai fait. »

Elle était fortement blessée par son attitude, mais elle saisissait chaque occasion de lui montrer son amour en pourvoyant à ses besoins matériels.

Un miracle s’impose

Enfin, le Saint-Esprit a touché le cœur dur du vieux. Il a téléphoné à Joyce et à son mari David et leur a demandé de venir.

Le papa a éclaté en larmes quand elle est arrivée. « Je suis désolé pour ce que je t’ai fait. Je voulais le dire depuis longtemps mais je n’en avais pas le courage » lui a-t-il dit.

Puis il a regardé son mari et les larmes ont coulé de nouveau. « Dave, je suis désolé pour ce que je t’ai fait aussi. Je suis désolé d’avoir fait mal à ta femme. Pardonne-moi, s’il te plait ».

A ce moment-là, Joyce s’est agenouillée au côté de son papa et a prié avec lui pour recevoir Jésus comme Seigneur et Sauveur.

Le 2 décembre 2001 elle a baptisé son papa dans l’eau.

Mme Meyer dit :

« Il y a eu un temps où je disais que je souhaitais que tout cela ne soit jamais arrivé. Mais un jour j’ai pensé que je ne pouvais plus tenir ce langage.

« A cause d’un besoin profond dans ma vie, à cause de ce qui m’était arrivé, j’ai dû trouver de l’aide auprès de Dieu ; personne d’autre n’allait m’aider … Je veux dire qu’en dehors de mon proche cercle familial, je devais trouver le moyen d’aller de l’avant avec Dieu.

« Alors, si je suis là aujourd’hui, saine d’esprit, en bonne santé émotionnelle, mariée avec le même homme depuis plus de 44 ans, avec quatre merveilleux enfants, des petits-enfants, et qu’il me soit permis d’aider des gens partout dans le monde …Dieu a beaucoup fait pour moi ! »

Elle ajoute :

« J’aimerais partager mon témoignage parce que tant de gens ont été blessés, et ils doivent réaliser que quelqu’un qui a eu les mêmes luttes qu’eux a persévéré. Ainsi ils ont de l’espoir. »

Espoir pour les blessés

Aujourd’hui elle parle directement à ceux qui sont blessés :

« Plus que tout autre chose, je veux que vous sachiez et que vous compreniez réellement que chaque personne qui a subi des abus peut être totalement guérie si elle donne entièrement sa vie à Jésus.

« La vérité est que Dieu m’a affranchie d’une vie de faux-semblant et de mensonge. Il a restauré mon âme. Je suis une preuve vivante que rien n’est trop difficile pour Dieu. Et qu’importe l’épreuve par laquelle vous êtes passé(e) et combien votre blessure est douloureuse, il y a de l’espoir !

« Vous devez savoir à quel point Dieu est bon et  combien cela vaut le coup de lutter. Si vous donnez votre vie à Christ et que vous vous confiez vraiment en Dieu, vous pouvez être totalement guéri(e) et restauré(e) pour vivre la vie pour laquelle Jésus est mort. N’abandonnez pas ! »

Écrit par  David Porter  (Victoire Magazine)

 

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