C’est quoi ta peur ? 6 Je ne mourrai pas.
Enfin, je retrouve quelque chose d’habituel, de connu, un peu de normalité dans cette période bizarre et instable où les informations évoluent jour après jour.
Quelque a choisi que je connais et qui me rassure : mon rendez-vous chez le coiffeur!
Parce que je peux te l’avouer maintenant (mais juste entre toi et moi) j’ai eu une grosse période de… flou. Non pas que ma foi ait été ébranlée, mais ça a plutôt été un gros flou artistique dans ma façon de l’exprimer. Mes habituels de prière ne semblaient plus les critères de fonctionnement, comme si le mode d’emploi avait changé.
Est-ce que je devais jeûner, intercéder, prier tout au long de la journée, me repentir à ne plus savoir de quoi en fin de compte ?!?
J’avais plus de temps, oui, mais aussi plus de monde à soutenir aussi. Commentaire prier?!? Quoi de plus cher ?!?
Je me sentais comme une guerrière sans armes, une guerrière qui a peur (ah super ça !!!), comme si dans le combat il y avait un gros chaos dans l’armée, chacun y allant de sa théorie, de sa prophétie, de son complot, de son interprétation. Sans compter tout le flot de pensées «facebookiennes» qui entretenait le flou.
«Seigneur, au secours, tu penses quoi, toi? Tu dis quoi de tout ça?
Qu’est-ce que je dois prier ?!? »
Ça n’est finalement que lorsque je me suis adressée directement à Lui, au Chef suprême des armées que la réponse m’est lieu:
« Je ne mourrai pas ! Je vivrai! » Psaume 118: 17
Comme un électrochoc qui ramène à la vie, je l’ai reçu en plein cœur ce verset!
«Je ne mourrai pas, je vivrai… Et je raconterai les œuvres de l’Éternel. »
C’est pour ça que je vivrai… parce que j’ai encore du job: je vais avoir de quoi raconter ses œuvres après tout ça!
Je me suis alors plongée dans le psaume 118 et d’autres armes me sont apparues:
- Une flèche : bien ajustée, ma prière n’avait pas besoin de beaucoup d’explications, de mots inutiles. Elle avait tout autant d’efficacité en étant courte et précise.
« S’il te plaît, Seigneur, accorde le salut! S’il te plaît, Seigneur, accorde la victoire ! » Psaume 118: 25
- Une épée pour moi débarrasser de ces pensées parasites autour de moi, des peurs, des doutes… et tout le reste :
« Elles m’entouraient comme des abeilles: elles s’éteignent comme un feu d’épines; au nom du Seigneur, je les taille en pièces! »Psaume 118.12
Eh bien, je peux te dire que j’en ai taillé des choses en pièces !!!
L’autorité , celle que Jésus me donne en tant que fille du Roi des rois, ma place, l’utilisation du «je». Combien de fois ai-je demandé à Dieu de faire ce que de toute évidence il semble me demander de faire par moi-même dans ces versets ?
«Au nom du Seigneur, je les taille en pièces! »118.10-11-12
Combien de «Seigneur bénis, toi…», alors qu’Il me dit de bénir, moi…
«Depuis la maison de l’Éternel, nous vous bénissons! »118,26
J’ai réalisé qu’il y avait une grande puissance dans l’utilisation du «je» quand je bénis quelqu’un. Je prends mes responsabilités parce que je sais qui est Dieu et qu’Il ne me décevra pas.
Alors, je ne sais pas pour toi comment ça se passe, mais si tu savais, pour moi, comme ces petites choses m’ont fait du bien!
J’ai retrouvé la paix d’un cœur tranquille et apaisé. J’ai retrouvé le sens de ma vie. J’ai retrouvé ma place et ma force.
La guerrière est de retour !!!
… Et le rendez-vous chez le coiffeur pris!
Psaume 118: 10 à 118: 25
Louez l’Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours!
Qu’Israël dise: Car sa miséricorde dure à toujours!
Que la maison d’Aaron dise: Car sa miséricorde dure à toujours!
Que ceux qui craignent l’Eternel disent: Car sa miséricorde dure à toujours!
Du sein de la détresse j’ai invoqué l’Eternel: L’Eternel m’a exaucé, m’a mis au large.
L’Eternel est pour moi, je ne crains rien: Que peuvent me faire des hommes?
L’Eternel est mon secours, Et je me réjouis à la vue de mes ennemis.
Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel Que de se confier à l’homme;
Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel Que de se confier aux grands.
Toutes les nations m’environnaient: Au nom de l’Eternel, je les taille en pièces.
Elles m’environnaient, m’enveloppaient: Au nom de l’Eternel, je les taille en pièces.
Elles m’environnaient comme des abeilles; Elles s’éteignent comme un feu d’épines; Au nom de l’Eternel, je les taille en pièces.
Tu me poussais pour me faire tomber; Mais l’Eternel m’a secouru.
L’Eternel est ma force et le sujet de mes louanges; C’est lui qui m’a sauvé.
Des cris de triomphe et de salut s’élèvent dans les tentes des justes: La droite de l’Eternel manifeste sa puissance!
La droite de l’Eternel est élevée! La droite de l’Eternel manifeste sa puissance!
Je ne mourrai pas, je vivrai, Et je raconterai les oeuvres de l’Eternel.
L’Eternel m’a châtié, Mais il ne m’a pas livré à la mort.
Ouvrez-moi les portes de la justice: J’entrerai, je louerai l’Eternel.
Voici la porte de l’Eternel: C’est par elle qu’entrent les justes.
Je te loue, parce que tu m’as exaucé, Parce que tu m’as sauvé.
La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle.
C’est de l’Eternel que cela est venu: C’est un prodige à nos yeux.
C’est ici la journée que l’Eternel a faite: Qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie!
O Eternel, accorde le salut! O Eternel, donne la prospérité!