Danie a été guérie en réponse à la prière. Dieu avait prévu beaucoup plus pour elle.   

Le verdict médical venait de tomber : « leucémie foudroyante ».

Quand il n’y a plus d’espoir

Les médecins ont dit à mes parents qu’il n’y avait rien à faire et ils m’ont donné deux jours à vivre. Je suis très vite tombée dans le coma. J’avais deux ans et demi et c’était déjà la fin de ma vie !

Ma maman tenait une petite épicerie de quartier. Une de ses clientes lui dit qu’elle avait entendu parler d’un homme qui venait d’arriver à Grenoble, un « évangéliste » qui parlait de Dieu et qui priait pour les malades. Elle ajouta : « Si ça ne fait pas de bien à votre petite fille, ça ne lui fera toujours pas plus de mal ! »

Maman était croyante et pratiquait tout ce que sa religion lui enseignait. Elle ressentait certes un manque, mais ne comprenait pas pourquoi. Toujours est-il qu’elle a demandé à cet homme de venir à la maison.

Un Dieu qui guérit

Lorsqu’il est arrivé, sa grosse Bible sous le bras, il a commencé à lui parler d’un Dieu vivant, à qui rien n’était impossible, un Dieu qui avait donné Jésus son Fils, venu sur la terre des hommes, mourir sur la croix, pour notre salut et pour la guérison de nos maladies… Ma mère buvait ses paroles et a commencé à comprendre que c’était ce qu’elle recherchait depuis longtemps !

Ce n’était pas « quelque chose » mais « quelqu’un ». Et là, dans cette arrière-boutique, elle a donné sa vie au Seigneur !

Lui a prié pour moi tout simplement, disant : « Seigneur, je sais qu’à toi rien n’est impossible. Je te demande de guérir cette enfant pour que ta gloire paraisse dans la ville de Grenoble. Au nom de Jésus. Amen ».

Il était sur le pas de la porte, et n’avait pas termine de dire à ma maman : « Attendez la réponse de Dieu, restez dans la foi »… que je suis sortie du coma. J’ai réclamé à manger et à boire, choses que je ne faisais plus depuis plusieurs jours.

Un Dieu qui sauve

Maman a eu l’absolue certitude que Dieu m’avait guérie. Elle en témoignait partout ! Tout le monde pensait que c’était une simple période de rémission. Quant à ma grand-mère, elle faisait teindre en noir des vêtements pour mon enterrement !

Mais maman avait raison. De nouvelles analyses ont eu lieu et les médecins ont reconnu qu’il y avait eu un miracle ! J’ai donc grandi dans la connaissance de ce Dieu à qui rien n’est impossible et qui nous aime.

Je suis devenue sa fille

Mais j’ai entendu un jour que Dieu n’était pas un grand-père, mais un père !…

Comprenez : on ne peut vivre sur les expériences de nos parents ou de qui que ce soit. J’ai réalisé que la guérison dont j’avais été l’objet, était une grâce de Dieu, mais que quand bien même, Il m’aurait guérie de 36 maladies, cela ne m’aurait pas empêchée d’aller droit en enfer tant que je n’avais pas fait moi-même le pas de la foi. Je n’avais à l’époque aucune certitude quant à la vie éternelle. Et là, sur ma chaise, j’ai crié à Dieu du fond de mon cœur. Je Lui ai demandé pardon pour mes péchés. J’ai su à l’instant qu’il m’avait entendue. C’est comme un poids qui est sorti de moi. C’est sûr : il m’avait pardonnée de tous mes péchés, j’étais sauvée et devenue une nouvelle création ! Comment l’exprimer par des mots ? J’ai su tout simplement que Dieu avait fait de moi son enfant. Quel bonheur !

J’ai aujourd’hui 67 ans

En regardant en arrière, je ne peux que témoigner de l’amour et de la fidélité de Dieu ! À chaque instant il est là, dans la joie comme dans la peine. Sa présence est réelle. Et puis je sais qu’un jour j’irai avec lui au ciel. Ses promesses sont certaines. Tout ce qu’il dit s’accomplira. J’aimerais tant que personne ne se prive de cette grâce incomparable !

Danie Hurtel