Qui n’as jamais connu l’échec ?
L’échec met en évidence nos limites et nous ramène à une triste réalité : nous voulons mais nous ne pouvons pas toujours !
Nous considérons comme un échec tout ce qui ne réussit pas dans nos entreprises, nos projets, nos attentes, dans les différents domaines de notre vie : couple, famille, vie professionnelle, vie spirituelle, etc.
Mais qu’en est-il réellement ?
Nous cataloguons hélas et classons les gens en deux champs bien définis, ceux qui réussissent et ceux qui échouent !
Alors, nous rendons-nous compte qu’il y a une autre façon de voir les événements de notre vie …. Ce qui nous piège, c’est le langage. Quand j’utilise un mot comme « échec », j’arrête là ma progression.
LE BON USAGE DE L’ÉCHEC
Seuls ceux qui n’ont jamais connu d’échec ne peuvent comprendre ce que vous ressentez. Abattement, colère, tristesse… Et si ce n’est pas votre premier échec, c’est encore plus dur.
Mais la bonne nouvelle, c’est que vous n’êtes pas seule à vivre cela. « Il n’y a pratiquement jamais de parcours de vie sans échec.
Contrairement à une tendance culturellement trop répandue chez nous, il ne faut pas considérer l’échec comme un naufrage mais à l’inverse, comme une opportunité de rebond ! » Rebondir, oui, mais comment ?
Attention à la perte d’estime de soi !
Le risque est de se laisser emporter par les émotions, très fortes, qui vous submergent. Le découragement, l’angoisse, et surtout, la perte de confiance en soi « De toutes façons, je suis nulle »…
Il y a en effet une différence énorme entre subir un, deux ou trois échecs et être « un raté ».
Le succès peut venir à tout âge, souvent même après une vie d’échecs apparents.
Que nous soyons enfants ou adultes, l’échec blesse toujours, mais on peut en tirer une leçon positive. Nous pouvons toujours apprendre de l’échec .
Il faut s’interroger sur la cause de cet échec et résister à la tentation de s’en prendre à autrui ; déterminer en quoi nous l’avons mérité et comment éviter qu’il se reproduise.
Le succès nous incite à ne rien changer à notre comportement, alors que l’échec peut être une source de renouvellement.
Même un échec qui semble catastrophique peut nous obliger à trouver des voies nouvelles et une orientation radicalement différente.
Viser haut, faire de son mieux pour atteindre son objectif et, si l’on n’y parvient pas, repartir courageusement, n’est-ce pas une belle forme d’héroïsme ?
Un jour, Dieu a décidé de changer la donne avec moi. Il m’a fait comprendre que l’échec n’est pas une fin en soi, mais plutôt le point de départ de la réussite, une autre réussite. Dès lors, ma perception de l’échec changera et j’ai appris avec le temps à tirer profit de mes erreurs afin de construire mon présent avec plus de succès.
Que de questionnements à ce moment-là, moment difficile ! Le chemin choisi était-il celui que Dieu voulait pour moi ? La déception si grande m’avait arrêté sur ma route….. Heureusement Dieu était Là !
Et vous, soyez honnête ! Combien de fois vous êtes-vous arrêté après avoir échoué ? Combien de fois vous êtes-vous résignée devant une chose que vous auriez aimé entreprendre mais, la simple idée de rééditer un échec vous a fait battre en retraite ?
Alors comme l’écrit l’auteur de l’épitre aux Hébreux.
Débarrassons–nous donc de tout ce qui alourdit notre marche, en particulier du péché qui s’accroche si facilement à nous, et courons résolument la course qui nous est proposée. Gardons les yeux fixés sur Jésus, dont notre foi dépend du commencement à la fin. Hébreux 12.1
Comprenez une chose : l’échec n’est pas définitif, c’est un résultat, une erreur qui peut devenir dramatique si elle vous pousse à abandonner vos rêves, vos projets…
Alors, n’abandonnez pas, ne vous découragez pas en pensant à ces obstacles que vous n’avez pas réussi à franchir !
Hier appartient au passé et ce qui compte maintenant c’est de construire votre futur avec Dieu.
Accueillir et reconnaître les cadeaux de Dieu.
Je remercie souvent le Seigneur parce qu’il m’a fait un cadeau formidable.
À chacune de nous, il veut faire ce cadeau.
Un père aime ses enfants et à chacun veut faire un cadeau spécifique.
De toutes les erreurs de ma vie, toutes les brisures – et il y en a eu – de tous les changements, tous les sentiments d’abandons, de rejets, d’humiliations, Dieu a fait un bien. Aujourd’hui, malgré ou grâce à ce que j’ai vécu, me permet d’utiliser positivement ce vécu.
Eh bien ! À cela, je crois que nous sommes toutes appelées.
Je dis souvent que nous sommes des chameaux – j’en suis devenue un, assurément ;-)- et j’espère que vous êtes contentes d’ être en devenir aussi !: les chameaux s’agenouillent pour faire monter le méhariste et, avec une simple portion d’eau, lui font traverser les déserts.
Lorsque, dans une vie, on a soi-même traversé beaucoup de déserts, on peut les faire traverser à d’autres. Une vie réussie, c’est une vie de passeur, une « vie de chameau », vie qui aidera les autres à traverser.
C’est sûrement et seulement une fois avoir traversé nos propres difficultés dans la victoire que nous allons pouvoir être entendues, que nous allons pouvoir conseiller avec l’aide et la sagesse de Dieu. Ce ne seront pas des concepts énoncé, mais un vécu et cela parlera d’autant plus.
A vous toutes qui souffrez de ce sentiment d’échec, je dis : Donnez à votre regard une autre direction.
Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. Hébreux 12:2
Levez vos yeux en haut, et regardez! Qui a créé ces choses? Qui fait marcher en ordre leur armée? Il les appelle toutes par leur nom; Par son grand pouvoir et par sa force puissante, Il n’en est pas une qui fasse défaut. Esaïe 40:26
Confiez-vous en l’Eternel à perpétuité, Car l’Eternel, l’Eternel est le rocher des siècles. Esaïe 26:4
Annie DM.