Dans le fameux proverbe 31, il est dit de la femme vertueuse que son mari a confiance en elle (verset 11) : il peut se reposer sur elle, il peut compter sur elle, il peut se confier à elle, il peut se fier à elle. Les hommes ne se livrent pas facilement, ils ne se réunissent pas souvent entre eux pour parler de leur sentiment comme nous nous le faisons assez facilement entre femmes. Comment peuvent-ils plus se confier à nous ?

Premièrement quand on se marie, il y a la confiance normale entre conjoints, on s’est choisi et on a donc de l’amour et de la confiance l’un envers l’autre. Mais il y a des choses qui influencent cette confiance pendant le mariage et qui font que notre mari peut avoir plus confiance en nous :

• Être sincèrement préoccupéepar son devenir, chercher son intérêt (Philippiens 2.4)
• L’attention qu’on lui porte, il le voit. Prendre de son tempspour l’autre. S’arrêter de courir pour prendre du temps pour l’autre.
• Avoir de l’intérêt pour qui il estet ce qu’il fait. Ce n’est pas une personne qu’il faut juste modeler à votre image pour en faire l’homme que vous voulez qu’il soit. Plus tôt on comprend ce point, plus justement notre « influence » est positive.
• L’amour de la justice,l’impartialité : qu’il sache que vous ne le caresserez pas dans le sens du poil juste pour lui faire plaisir, mais que vous lui direz la vérité avec amour pour qu’il fasse les bons choix. Il doit savoir que vous l’aimez assez pour lui dire la vérité, celle qui est plaisante à entendre et celle qui l’est moins.
• Le tempsjoue aussi en votre faveur (ou pas !) : Vous ne l’avez jamais trahi, parlé de ses faiblesses à qui veut bien l’entendre. Vous lui avez souvent donné de bons conseils. Tout cela « fortifie » la confiance
• Le respectque vous lui portez

• Prendre des initiatives, mener à bien des projets. C’est un peu la description de la femme de proverbes 31 : elle gère, anticipe, prend des initiatives, mène à bien des projets. Ce sont des choses qui participent à bâtir la confiance : il sait qu’il peut se reposer sur une femme qui peut se débrouiller sans qu’on lui tienne tout le temps la main. 

• Quand il se confie, partage ses peines, ne pas lui faire sentir qu’il est un « homme » et qu’il ne devrait pas autant prendre les « choses à cœur ». Ne pas le rabaisser, le dévaloriser. Ne pas lui envoyer le message que quand il se confie, votre regard sur lui s’en trouve diminué.

• Ne pas attendre qu’il vienne toujours vers vous mais lui demander ce qu’il pense, ce qu’il ressent. Un jour, un psychologue me disait que dans un couple les hommes sont ceux qui ont le plus de mal à dire ce qu’ils ressentent, ils ne ressentent pas le besoin de l’extérioriser toujours en « discutant ». Il me demandait donc comment je pouvais savoir ce que mon mari pensait d’une certaine chose et comment il se sentait. Je lui ai simplement dit que je le demandais à mon mari et que s’il le fallait j’insistais gentiment en posant les questions différemment. Après chacune connaît son conjoint et ce qui est lourd ou pas en insistant.
• Ce qui touche à « l’honneur », l’amour propre est plus difficile à dire en général pour les hommes. On confie encore moins ces choses-là. Si vous êtes toujours en train de le juger ou de le dénigrer, cela n’arrangera rien.

• Votre relation avec Dieu : si c’est dans la Parole que vous puisez votre sagesse, vous serez le genre de femme en qui son mari a confiance. Je dis toujours que le meilleur service que l’on peut rendre à ceux qui nous entourent c’est d’être une femme proche de Dieu faisant de sa Parole ses délices. (Psaumes 119.24)

• Et puis c’est l’évidence même : l’aimer, le chérir !

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