Combien pèse ce verre d ’eau ?
« Le poids absolu n’a pas d ’importance. Cela dépend de combien de temps je le tiens.
Si je le tiens pendant une minute, ce n’est pas un problème.
Si je le tiens pendant une heure, j’aurai une douleur dans mon bras.
Si je le tiens pendant une journée entière, mon bras se sentira engourdi et paralysé.
Dans chaque cas, le poids du verre ne change pas, mais plus longtemps je le tiens, le plus lourd, il devient.
Le stress et les inquiétudes dans la vie sont comme ce verre d ’eau.
Pensez-y pendant un moment et rien ne se passe. Pensez-y un peu plus longtemps et ils commencent à faire mal. Et si vous y pensez toute la journée, vous vous sentez paralysés – incapable de faire quoi que ce soit ».
Penser à déposer le verre. » Auteur inconnue
Rappelons-nous de Moise qui faisait « gagner » son armée quand ses bras étaient levés.
Exode 17 : 11 Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort ; et lorsqu’il baissait sa main, Amalek était le plus fort. 12 Comme les mains de Moïse étaient fatiguées/lourdes, ils prirent une pierre qu’ils placèrent sous lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre ; et ses mains restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil.
Garder les bras levés n’est pas une action compliquée, demandant des aptitudes particulières tout comme beaucoup d’activités dans notre vie de tous les jours ou dans l’église, mais ce qui commence à devenir plus compliqué c’est d’endurer, de persévérer, de tenir bon.
Selon notre caractère nous allons tenir plus ou moins longtemps, nous allons affronter les difficultés avec plus ou moins de facilité. Certains voient de suite le verre à moitié vide donc la difficulté devient vite une montagne. Mais pour ceux qui voient le verre à moitié plein la difficulté devient un défi à relever, un objectif à atteindre.
Par contre lorsqu’il y a un enjeu spirituel notre résistance est toujours mise à l’épreuve : soit dans le cadre d’un combat spirituel, le diable ne voulant pas que nous réussissions, soit Dieu nous éprouve pour faire grandir notre foi et nous aurons beau avoir un bon caractère, être optimiste, positif cela ne suffira pas dans les deux cas nous n’aurons pas d’autre choix que de vivre le verset de Zacharie 4/6
Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Eternel des armées.
- Croire que nous allons obtenir ce que nous voulons sans persévérance ou travail est un leurre
- Croire que la gloire de Dieu va nous envahir, nous bouleverser sans en avoir soif et le demander ardemment est une erreur
- Croire que notre mariage va tenir le coup sans faire d’effort ou sans se remettre en question n’est pas une évidence
- Croire que nos enfants/jeunes reviennent à l’église ne se fera pas si nous n’intercédons pas
Et les exemples pourraient se multiplier, mais ce n’est pas par notre propre force, c’est par la grâce de Dieu qui nous aide, qui nous porte, qui nous tient la main, qui nous guide.
L’essentiel est de grandir, de progresser, de mieux comprendre la volonté de Dieu, de mieux connaitre la voix de Dieu.
Je désire être une combattante, une « warrior » qui malgré les difficultés de la vie, les montagnes à gravir, les combats à mener saura garder les bras levés vers le ciel dans l’attente de l’aide providentiel de Dieu.
N’oublions pas : « Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement ». Ecc 7 :8
Rosetta.