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Evenementielles | Etre une femme.
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Etre une femme.

 

La bonne nouvelle, c’est que j’ai le choix. Entre la « femme enfant », la « femme actuelle », la « femme fatale » et bien d’autres encore (Dieu merci..!^^), je peux décider quelle femme je veux être. Et je peux même décider de l’attitude que je veux adopter face à mes circonstances. « Femme fragile », « femme guerrière », « femme à l’écoute », « femme vengeresse ».. De fait, selon l’attitude retenue, l’impact que j’aurai sur moi-même et sur mon entourage ne sera pas le même.. A nouveau, c’est la conséquence d’un choix !

Pendant des années, j’ai eu du mal à apprécier le fait d’être une femme. D’une part, parce que je n’ai pas été enseignée dès le départ sur le concept « Choisis la femme que tu veux être.. puis deviens-là !« . Ensuite, parce que j’ai eu du mal à saisir pourquoi certains actes et certaines paroles étaient admis venant d’un homme mais pas d’une femme ? Ou pourquoi une femme trop sûre d’elle était perçue comme orgueilleuse ou arrogante alors que de la part d’un homme.. « Ben normal quoi !?« . Ou encore pourquoi être experte dans son domaine, c’est bien, mais l’assumer publiquement, ça peut parfois en déranger certains…?? Autant de questions qui n’ont pas facilité mon acceptation d’être une femme mais qui, à nouveau Dieu merci, ont trouvé réponse au fil des ans.

Je sais aujourd’hui, que puisque je suis « précisément » une femme, alors c’est ma responsabilité de le vivre bien. Pleinement et de façon assumée. Ou de le subir. Et comme l’idée même de « subir » une situation est incompatible avec le fonctionnement et la liberté que j’ai trouvés en Christ, alors je peux aussi trouver du bonheur à être une femme pour peu que je m’en donne les moyens.

Je peux être une femme et assumer les dons et talents que Dieu a placés en moi.. Lui dire ma reconnaissance pour les beaux cadeaux qu’Il m’a donnés et être déterminée à les développer pour les mettre au profit de mon entourage. Dans l’idée « bénie pour bénir ». Impossible toutefois de partager un cadeau si je ne l’ouvre pas et si je n’apprends pas à m’en servir au préalable pour pouvoir en faire bénéficier les autres !

Loin de vivre dans un monde idéal, déconnecté de la réalité parfois sévère, je me prépare aussi à l’idée de ne pas plaire à tout le monde et peut-être même d’être controversée selon les situations. Force est de constater que c’est le lot de tous et toutes ici-bas.. Alors, moi non plus je ne ferai pas l’unanimité, ni auprès des hommes mais ni auprès des femmes non plus !! Et donc j’apprends à vivre avec, en me protégeant des « personnes nocives » et en m’entourant de « personnes ressources ». Vous savez, celles qui sont vraies et honnêtes avec moi, tant pour m’encourager que pour me signaler quand quelque chose dans mon attitude doit être réévalué.

Je crois qu’être une femme c’est avoir la liberté de reconnaître et d’exercer librement les dons et talents que Dieu place en chacune d’entre nous, d’une façon ou d’une autre, à notre niveau, avec les moyens dont on dispose. Sans gêne, ni complexe, ni fausse pudeur. Sans s’excuser auprès des autres pour ça et sans culpabiliser non plus. Grâce à Dieu, à mon cheminement, à mes ras-le-bol du machisme français dont j’ai pu librement Lui parler et à Son amour, sans faille et sans limite, je suis tellement comblée aujourd’hui d’être une femme.

Je suis libre d’aller vers ceux et celles que j’estime devoir écouter, encourager et exhorter quand les paroles arrivent en moi. Libre d’exprimer mon émerveillement et mon approbation quand une situation élève mon âme vers Dieu mais libre d’exprimer aussi mon incompréhension et mon franc désaccord quand j’estime que la liberté de quelqu’un est bafouée ou que l’abus s’immisce dans une relation.

Je fais partie des femmes qui assument leur statut d’ambassadrice de Christ, de représentante du Royaume auprès de leur entourage, de princesse bien-aimée du Roi tout puissant. Je suis créée à l’image de mon Père et à ce titre, je reflète, tous les jours un peu plus, à mon rythme et de progrès en progrès, l’image de Christ pour ceux qui m’entourent. Je manifeste la sensibilité du Saint-Esprit et j’évolue avec le discernement que Dieu m’insuffle, jour après jour, au gré du temps que je passe à Son écoute et dans Sa présence.

Pour moi, aujourd’hui, être une femme n’a rien à voir avec « être une petite chose fragile », ballotée au gré du vent ou de l’avis des uns et des autres. En revanche, être une femme, c’est apprendre à gérer ses émotions, les accueillir et les reconnaître pour mieux les canaliser. C’est savoir qui je suis en Christ, avoir identifié clairement l’appel de Dieu sur ma vie, m’équiper toujours mieux pour cet appel et me préparer à toute éventualité pour Le servir. En lui faisant confiance. En apprenant avec le temps à distinguer ce qui relève de ma « jurisprudence » ou pas, à rapidement lâcher prise quand ce n’est pas le cas et à me réjouir de cela. Vivre à la fois dans la disponibilité et le repos. Simplement en phase avec les dons et talents qu’Il a placés en moi.

 

Carole RIBO

 

 

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