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Evenementielles | LEGITIMITE 
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LEGITIMITE 

Il y a quelque temps, je me suis posée la question de ma propre légitimité. Beaucoup de questions se bousculaient dans ma tête. Suis-je légitime de faire ce service dans mon église ? Je ne devrais pas avoir cette « position ». Ne serais-je pas une imposture ? Les autres, mes responsables, mon pasteur vont finir par me démasquer, par comprendre.

Et là, il y a eu comme un stop … ce sentiment d’imposture est-il bien légitime ? C’en ait suivi d’autres questions. Comment je me vois, comment je me perçois ?

Alors, je suis repartie à la source. Que veut dire ce mot « Légitimité » ? C’est le caractère de ce qui est légitime ; oui mais encore … Ce qui est légitime c’est ce qui est conforme à la loi, qui est justifié ! Tiens, tiens, ce sont des mots qui me sont assez familier.

Ne serais-je pas, moi, justifiée ; rendue juste par le sacrifice de Jésus. Il m’a rendu conforme à la loi. Et bien plus, Il m’a fait fille, princesse de Dieu. Qui y-a-t-il de plus légitime que ça ?

Alors pourquoi je ne me sens pas légitime ? En fouillant en moi, en mettant des mots là où ça fait mal, je me suis rendue compte que j’étais frappée du syndrome de l’imposteur. C’est le sentiment de ne pas être à la bonne place, de ne pas avoir les compétences, de devoir camoufler ses lacunes.

C’est le regard que je porte sur moi-même qui fait naître en moi ces sentiments, ces pensées. Mais elles ne sont pas du tout légitimes pour le coup ! C’est clairement le résultat d’un manque de confiance en soi.

Là encore, j’ai dû aller fouiller au fond de mon cœur pour comprendre d’où venait tout cela. Un passé compliqué et douloureux, un sentiment d’abandon et d’autres petites choses ont réussi à biaiser l’estime de moi-même et l’image que j’avais de moi. J’ai dû mettre mon cœur à nu devant Dieu et reconnaître mon état. D’ailleurs, je vous avoue que j’ai dû accepter que mon attitude ne fût pas la bonne. Oui, j’avais souffert mais je n’avais pas à me complaire dans cela et me positionner en victime. Je me suis rendue compte que j’avais le pouvoir de changer mon propre regard sur moi, sur celle que je suis. Mon passé n’a pas à dicter mon attitude face à ma vie présente.

Je suis loin d’être parfaite, mais, oui, je suis légitime dans ma vie, dans le service que je fais (tant que je suis à la place où Dieu me veut !). Je ne suis pas meilleure que les autres ; mais je ne suis pas pire non plus. Je suis une femme pleine et entière, avec ses forces et ses faiblesses. Avec cela je peux être efficace là où je me trouve et être un instrument de bénédictions.

Laissons ce sentiment d’illégitimité et reprenons le pouvoir sur notre vie (sous l’autorité de Christ évidemment) et réalisons vraiment qui nous sommes avec tout ce qui nous définit.

 

Lucile

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