Vous avez dit « soumission » ?
Il y a quelques temps Dieu m’a interpellée par ce verset : « Résistez au diable et il fuira loin de vous » (Jacques 4.7). Peut-être que certaines d’entre vous me diront : « Euh, Céline, est-ce qu’il ne manque pas quelque chose ? » Vous avez raison : il manque la partie essentielle, sans laquelle nous ne pouvons pas résister et c’est par cela que le verset commence : « Soumettez-vous donc à Dieu ».
J’ai réalisé que depuis de nombreuses années je mettais la charrue avant les bœufs. Dieu ne me demande pas de résister toute seule, de me remonter les manches et d’agir par mes propres forces. Non, au contraire, je dois commencer par me soumettre à Lui. Oh, nous n’aimons pas beaucoup ce verbe. Et pourtant, quand on regarde à sa définition, il y a des perles à saisir.
Se soumettre à Dieu :
– c’est se ranger sous sa puissance. « Waouh », se mettre sous sa puissance, c’est être assuré de réaliser des choses extraordinaires, de remporter le combat, d’être protégé.
– cela signifie aussi appliquer un procédé sur. Ce n’est pas quelque chose d’aléatoire, qui marchera peut-être ou pas. Quand on se soumet à Dieu, on peut être assuré que le résultat sera au bout de la démarche.
Quelques jours après cette découverte, alors que je repensais à ce verset, Dieu m’a permis de l’expérimenter. J’étais, à vélo, prête à gravir une toute petite côte pour certains mais qui me paraissait jusque là insurmontable. J’étais toujours obligée de descendre du vélo, d’abandonner la partie. Ce jour-là, c’était comme si Dieu m’invitait à réfléchir à la portée de ce verset par l’expérimentation. J’avais la possibilité de faire comme toujours : regarder loin devant moi et voir cette « montagne » se dresser devant moi, avec le lot de pensées négatives qui l’accompagnent : « je n’y arriverai jamais… ». Ou bien regarder à mon vélo et à ce que j’étais capable de faire avec lui. Il me portait. Alors, bien sûr, il fallait que je sois active, que je m’encourage, mais il fallait faire confiance à ce vélo. Au-delà de cet objet, Dieu me montrait qu’Il me portait et qu’Il m’accompagnait. Je devais apprendre à placer ma confiance en Lui et à m’abandonner entre ses mains.
Dans la vie, il est bon de se souvenir qu’Il peut tout, que nous aurons à résister mais, qu’en premier lieu, nous devons nous soumettre à Lui, à Sa puissance qui est sûre. Arrêtons de résister toute seule, arrêtons de décider de marcher à côté de Lui alors que nous devrions nous laisser porter par Lui. Il ne veut que notre bonheur et notre réussite.
Céline.