Il n’en finit pas de souffler ce vent ! Ça fait deux jours qu’il ne nous laisse pas une minute de répit !
Il s’en est donné à cœur joie toute la nuit à me balancer des pives sur le toit, à claquer les portes, faire grincer les volets… mais cette fois… même pas eu peur !

Je sais qui est avec moi !

Par contre, ce matin, je me suis levée avec la nuque raide. J’ai dû me faire avoir hier soir lors d’un souper entre amis : il était frais, le vent. Et voilà le résultat… sur la nuque… raidie !
La nuque raide dans mes pensées aussi ! Je me demande bien comment et quoi je vais prier !
(Ca vous arrive aussi le bouchon-prière ?)

Et là, dans mon lieu secret, je réalise que j’ai tellement besoin de… tendresse.

« Seigneur, j’ai besoin de ressentir Ta tendresse ! »
« Je vais passer ma journée à rechercher Ta tendresse s’il le faut ! »

Pas besoin d’attendre bien longtemps parce que tout de suite, elle est là… Sa tendresse.
Elle m’envahit. Elle m’habite, remplit chaque recoin de mon âme et déborde jusqu’à mes yeux.
Je réalise tout ce qu’elle fait fondre : l’appréhension du lendemain, l’anxiété de l’inconnu, la colère refoulée, l’amertume cachée, l’injustice dévoilée, mes limites que je n’arrive pas à dépasser !
Si, si, je vous assure ! Même quand tout semble aller bien, il y a encore tout ça, là, bien caché dans mes non-dits, dans tout ce que je ne m’avoue pas et qui me fait croire que je vis dans un monde que je gère parfaitement.
Et puis, dans Sa tendresse, me revient à l’esprit une chanson que je chantais à ma petite à l’heure du coucher : la tendresse de Bourvil. C’est vieux, c’est une vieille chanson, même pour moi, mais tellement vraie. Je vous l’offre. À écouter jusqu’au bout.

À toutes et à tous, je vous souhaite une journée remplie de tendresse, Sa tendresse.

« Tu me tiens serré par derrière et par devant, et tu as mis ta main sur moi… » PS 139 :5

Milvia