Le cœur du Père.
Pendant longtemps ma vie chrétienne a été régie par des règles à respecter. Elle se résumait à des droits et des devoirs. J’avais beaucoup de mal à être spontanée car je pensais que je faisais mal. Quand j’entendais les gens prier autour de moi avec de longues phrases bien élaborées, je pensais que je ne serai jamais à la hauteur pour prier de cette façon.
Cette vie de règles et de peur de Dieu me rendait mal à l’aise. Je n’aimais pas cette idée de suivre des règles, d’avoir des interdits pour vivre et de ne pouvoir exprimer ce que j’avais sur le coeur. Cette idée me semblait incompatible avec le Dieu d’Amour et de relation que la Bible me présentait.
J’étais embourbée dans un légalisme profond. Je devais prier à telle heure, porter tel genre de vêtements, ne pas boire d’alcool…etc etc etc… Je faisais tout par mes propres efforts. J’essayais de plaire à Dieu par mes propres forces, d’obéir à ses lois. Je copiais les prières des autres, je tentais d’être ce que j’appelais à l’époque une « bonne chrétienne ». Mais mes efforts étaient souvent vains. La nature humaine, avec ses défauts, me rattrapait constamment.
Un jour, alors que nous parlions de Dieu avec mon petit frère, ce dernier m’a dit :
« Je parle à Dieu comme quand je parle à un ami. C’est mon Père. »
Il me le dit avec un tel naturel que ça m’a interpellée. Comment ça tu parles à Dieu comme à un ami ?!! Dieu est ton ami ?!! Tu Lui parles de tout ?! Les questions se bousculaient dans ma tête car j’avais une représentation d’un Dieu sévère que l’on se devait d’approcher avec tremblement, avec un ton solennel.
Mon petit frère m’a fait réfléchir sur ma relation à Dieu. A partir de ce moment-là, le Saint Esprit a commencé à toucher mon cœur pour que je comprenne que Dieu aimait ma spontanéité, qu’Il souhaitait me voir Lui adresser des prières qui venaient de mon cœur, telle une conversation avec un être aimé. Il m’a fait comprendre que le fait d’obéir à Dieu, de désirer Lui plaire était humainement impossible. Il m’a révélé que de ma relation d’Amour et de confiance avec Lui découleraient de nouveaux désirs grâce au Saint Esprit qui était en moi et qui m’en donnait la force.
Dès lors, ma vie de prière a pris un nouveau sens. Je me suis sentie de moins en moins « enfermée » dans un rôle de bonne chrétienne et de plus en plus moi ! Une relation s’est installée petit à petit.
Jean 14. 10-11 « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; »
Jésus nous parle ici de faire un avec le Père, il s’agit donc bien d’unité, de relation.
Mes amis, Dieu n’est pas venue sur terre dans la personne de Jésus-Christ pour nous donner une religion, c’est-à-dire un ensemble de règles de vie, de conduite et de pratiques rituelles à observer !
Il est venu pour que nous ayons une relation avec Lui, une relation spontanée, authentique dans laquelle on s’épanouit, on se sent à l’aise de Lui parler comme à un Père aimant, un être cher, un ami. Il est venu nous révéler le Cœur du Père.
Veux-tu connaître Dieu comme un ami et comme un Père ? C’est simple : ouvre Lui ton cœur et demande Lui de venir y habiter afin que vous puissiez commencer une relation.
Mariska