Si c’est oui, dites “oui”, si c’est non, dites “non.
« Si c’est oui, dites “oui”, si c’est non, dites “non”, tout simplement ; ce que l’on dit en plus vient du Mal. » Matt. 5:37
Je n’aime pas les « oui… mais… »
Les oui … mais… à mes erreurs.
Les oui … mais… au pardon.
Les oui… mais … parce que je ne donne rien.
Les oui… mais … à ma mauvaise foi.
Les oui… mais… à Dieu !
Je n’aime pas les oui qui n’en sont finalement pas, parce qu’ils laissent la porte ouverte à d’autres possibilités. Des oui élargis au doute. Des oui extensibles qui finalement ressemblent plus à un non.
Parce que finalement, les « oui… mais… » n’arrangent que ceux qui les prononcent. Ceux qui les reçoivent ne savent plus sur quel pied danser. Est-ce un oui… ou un non inexprimé ?
Ce tout petit « mais »-là nous offre la possibilité de nous en tirer par une belle justification. Il nous permet finalement de ne pas aller au bout de nous-mêmes, au bout du pardon, au bout de ses convictions et il laisse la remise en question sur une voie de garage.
Ce petit « mais » permet un tas d’exceptions pour confirmer une règle qui finalement n’en est plus une.
Ce petit mais… introduit le doute, et la foi ne s’embarrasse pas du doute !
Oui, je crois en Dieu… mais… pourquoi , pourquoi, pourquoi ?!?
La foi s’enracine dans un « oui » complet, absolu!
Elle s’épanouit quand le oui est solitaire. L’association avec le « mais » la déstabilise, elle laisse la place au doute et finira tôt ou tard par s’éteindre.
Alors, OUI, je crois en Dieu, en Jésus et… point final !
«.. . Eh bien, Jésus n’a pas été « oui » et « non », mais il a toujours été « oui ». En effet, Jésus, est le « oui » à tout ce que Dieu a promis. C’est donc aussi par Jésus que nous disons notre « oui » à Dieu pour lui rendre gloire. » 2 Co 1 : 19-20
Milvia