Le  Témoignage de Viviane

Si ta situation de vie est bloquée, si tu souffres et ne sais pas comment t’en sortir, alors je t’invite à lire mon témoignage. Une solution existe : c’est la personne de Jésus-Christ !

Je suis issue d’une famille de 6 enfants marquée par le deuil de mon frère.

Mes parents ont rencontré le Christ lors de ce décès.

Enfant de foyer chrétien, mais dysfonctionnel, j’ai grandi avec un fort sentiment d’insécurité, de rejet,et de carence affective.

Au contact de l’évangile depuis mon plus jeune âge : j’ai donné ma vie à Jésus-Christ et me suis fais baptisée à 14 ans.

J’ai suivi un cursus scolaire court, dirigé vers le secteur sanitaire et social.

A 17 ans1/2, j’ai commencé à fréquenter un jeune homme ayant une forte personnalité.

Ses parents, rapatriés d’Algérie, avaient également perdu un fils. Souvent malade, durant son enfance mon mari a été choyé, au détriment de son jeune frère.

La période de nos fiançailles s’est révélée mouvementée et conflictuelle, ma famille étant opposée à cette union.

Malgré cela, nous nous sommes mariés, et j’ai coupé « les ponts » avec les miens pendant 1 an .

Les fondements de cette union étaient de mauvaises qualités, car Christ n’avait pas sa place dans la vie de mon époux.

Durant cette période, j’ai incorporé l’hôpital public pour devenir par la suite Aide-Soignante.

Nous avons eu 2 filles. Je me croyais heureuse, mais n’allais pas tarder à discerner la double personnalité de mon conjoint.

D’une part, travailleur, bon communicant, blagueur à l’extérieur, mon époux changeait totalement d’attitude envers moi.

Les crises de colère, l’intimidation, la manipulation, le contrôle, les reproches, provoquaient chez moi,  une angoisse et un stress permanent.

Mon époux a beaucoup changé de métiers pour améliorer le quotidien financièrement, mais également parce que la soumission à une autorité lui était difficile.

Les addictions au tabac et à l’alcool ont beaucoup contribué à son irritabilité.

Nous avons vécu des années dans un climat oppressif ou la violence verbale était reine et les conflits nombreux.

Il n’y avait pas de respect mutuel dans notre famille.

En 1996, à bout et complètement détruite, je criai à Dieu.

Dès l’instant ou j’ai fait cette démarche, j’ai vu les choses bouger. Je recommençais à avoir une relation d’intimité personnelle avec Jésus, en priant et en lisant de nouveau ma Bible.

Dès l’instant ou nous nous tournons sincèrement vers Dieu, il entend et il répond. Quelque soit notre chemin d’égarement, il nous donne toujours une autre chance.

J’ai intégré tout à nouveau une église évangélique, et là : tous les chants semblaient raconter ma vie. C’était incroyable ! Personne ne savait ce que je vivais…Dieu, si !

Dans l’enfer marital où je me trouvais, je suppliais Dieu de venir en aide à mes enfants.

J’étais en dépendance affective et dans une grande confusion.

Au milieu de ce chaos, cependant, mes 2 enfants ont fait une rencontre personnelle avec Jésus-Christ. Quel bonheur pour moi ; cela a complètement changé les choses pour elles, à commencer par leurs vies.

En 2006, je décidai de quitter ce foyer destructeur, surtout avec l’intention que mon mari se remette en question.

Durant cette période, j’ai fait le bilan de ma vie. Aux pieds de Dieu, j’ai pris conscience de toutes les choses épouvantables accumulées dans mon coeur, telles que : la colère, la haine, l’amertume et beaucoup de choses semblables.

Durant cette révélation intérieure, je me suis repentie et j’ai expérimenté le pardon de Dieu et une totale libération, parce qu’il s’agissait bien de cela. Je retrouvai la paix, et l’amour inconditionnel du Père Céleste.

En 2008, je donnai une seconde chance à mon époux et nous sommes retournés en mairie. Cela s’est soldé par un échec cuisant, et j’ai dû entamer une autre procédure de divorce.

J’étais dévastée, mais j’ai enfoui ma souffrance et ma colère, pour ne pas dire : la rage.

Durant toutes ces années, à partir de 2006, mes 2 filles se sont fiancées, puis mariées ; il s’en est suivi 8 petits-enfants. Ces évènements heureux ont enfin réjoui mon coeur.

Cependant, mon image de moi-même était détruite.

J’ai mis des années à réaliser que mon coeur était brisé et que j’avais besoin de guérison.

Un jour j’ai prié en disant : Seigneur, je veux guérir, je ne veux pas rester une handicapée du coeur !

Quand on demande, il faut s’attendre à recevoir.

Le Seigneur a placé sur ma route, des femmes qui ont été à l’écoute, qui ont prié pour moi, ainsi que des serviteurs de Dieu.

La reconstruction a débuté, il y a de cela des années, et la plus grande œuvre en moi a été celle du pardon. Mais avant cela, il a fallu que soit extirpée toute  la rage intérieure de mon coeur. J’ai avoué à Jésus que j’étais en colère !

Dans ce coeur à coeur, le Christ m’a fait comprendre que je devais pardonner, mais également demander pardon.

J’ai accompli ce chemin de repentance auprès de mon ex-mari pour toutes les paroles négatives prononcées contre lui.

Enfin sur la demande de Jésus-Christ, j’ai accompagné mon ex conjoint dans sa maladie et ce, jusqu’au bout.

Cela a produit plusieurs choses : il m’a demandé pardon, a complètement changé d’attitude envers ma famille et moi-même. Il a ensuite demandé pardon à Dieu avant de décéder. Je précise que le pardon que Dieu m’a donné envers cet homme a été une œuvre surnaturelle de sa part.

En regardant le chemin parcouru, je vois l’amour et la bienveillance de mon Père Céleste, même quand je ne discernais plus la route. Il guérit les coeurs brisés, prend soin et panse les blessures. Satan, lui, détruit et dérobe.

J’ai pu à cause de mon passé, accompagner d’autres femmes dans l’écoute et la prière, car Dieu les plaçait sur ma route.

Si tu souffres, ne reste pas seule dans ton coin, rapproche-toi de Jésus. Demande-lui de rencontrer des femmes de prière, des chrétiennes sur ta route, mais avant tout viens à Lui !

Tu entends les vœux de ceux qui souffrent ô Eternel !

Tu affermis leur coeur, tu prêtes l’oreille pour rendre justice à l’orphelin et à l’opprimé, afin que l’homme tiré de la terre cesse d’inspirer l’effroi.

Psaumes 10:17 et 18