Renaissance d’un espoir
Le ciel qui semble plus bleu, les températures qui montent, les oiseaux que l’on entend de nouveau chanter, les enfants qui jouent dehors, l’air de plus en plus doux ; aucun doute possible, l’été est arrivé. Avec lui vient la promesse de jours meilleurs.
J’ai toujours apprécié cette période, propice à la douceur, au calme, voire au repos. Le calme après la tempête. Comme une oasis en plein désert, ou de l’eau au milieu d’une terre aride et desséchée. Comme un retour à la vie, à une résurrection.
C’est ce que Jésus faisait, remettre de la vie dans des vies desséchées, remettre de l’amour et de la douceur au milieu des relations tendues, faire taire la tempête pour laisser la place au calme et à l’espoir.
Quand il a été cloué, ceux qui ont assisté à ce triste spectacle ont vu mourir l’espoir qui leur était promis depuis des siècles. La tempête, la désillusion, la désespérance même pour certains.
La fin d’une promesse.
Puis, trois jours après, l’espoir renaît, quand les femmes vont au tombeau et ne trouvent pas le corps de Jésus. Là où il devait être, deux anges sont présents qui leur ont dit « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? » (Luc 24.5).
La peur et le désarroi laissent place à l’espoir, à la paix, à la joie. Tout cela, les femmes se sont empressées d’aller l’annoncer aux disciples de Jésus.
Suivant l’exemple de ces femmes, nous pouvons toutes annoncer l’espoir de Jésus autour de nous, par nos actes, nos pensées, notre attitude. Comme ces femmes, nous pouvons proclamer avec assurance ces mots de l’apôtre Paul :
« Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance. »
(1 Corinthiens 6.14).
Coralie