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Evenementielles | Une parure bien lourde.
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Une parure bien lourde.

Il y a quelques mois, j’ai lu un article qui parlait d’un mouton retrouvé après s’être égaré dans le désert australien pendant plusieurs années.

Cet animal  retrouvé portait quasiment son poids en laine.

Cela devait lui demander tellement d’efforts !

Il devait avoir si chaud dans le désert avec toute cette laine !

Le temps que la laine pousse a permis à cet animal de s’habituer à cette parure.

Il a appris à marcher avec, manger avec, dormir avec, vivre avec.

Un peu comme nous. Sur le chemin de la vie, on accumule, petit à petit.

Ça ne vient pas comme une énorme charge qui nous écrase.C’est plus subtil.… Ça s’introduit petit à petit, sans y paraître.

Et puis un jour, ces petites choses accumulées finissent par se transformer en fardeaux trop lourds à porter qui nous ralentissent, nous épuisent.

On s’est tellement habitué à fonctionner comme ça qu’on ne s’en rend même plus compte, qu’on ne voit pas que cette « parure» nous gêne bien plus qu’elle nous protège !

Ce pelage, qui peut paraître confortable, doux et moelleux, est trompeur.

On pourrait croire qu’en s’allongeant, le mouton est super confortable sur la laine au lieu d’être à nu sur les pierres du désert.

Mais sa parure le blesse. Elle est remplie de débris qui le gênent, l’empêchent de s’installer, de se mouvoir comme il le souhaite. Mais il s’est adapté.

Sa parure devait aussi sentir mauvais ! De la boue, mais aussi sans doute des excréments, des peaux mortes qui ont créées des problèmes de peau, de la transpiration, tout ça bien enrobé dans sa toison. Mais il s’est adapté.

Avec le temps, il a  développé des techniques de survie, des moyens pour contourner ce qui le gênait. Il s’est accommodé.

Cette laine, c’est l’illusion que tout va bien en apparence, alors qu’elle cache des blessures, parfois encore suintantes.

Alors on préfère garder cette laine, par honte, par peur de ce que les autres ou même Dieu voient ce qui se cache en dessous.

Par peur de souffrir à nouveau, alors que maintenant, on s’est habitué à vitre ainsi.

Quelles sont ces blessures que tu caches ? Quelle est cette parure que tu portes ?

Je voudrais t’inviter à un coeur à coeur avec ton Sauveur en méditant ce passage et laisser le Saint-Esprit parler à ton coeur :

 

« Adonaï ,tu m’as sondé et tu me connais. Tu sais lorsque je m’assieds et lorsque je me lève, tu discernes mes penchants de loin, tu scrutes mes activités quotidiennes. Tu connais si bien toutes mes voies, qu’avant même que je prononce une parole, Adonaï, tu la connais entièrement.

Tu m’entoures par derrière et par devant et tu poses ta main sur moi. Une connaissance aussi merveilleuse me dépasse, elle est trop élevée pour que je l’atteigne.

Où puis-je aller pour échapper à ton Esprit ? Où puis-je fuir loin de ta présence ?

Psaumes 139:1-7 version Bible Juive

 

Avec amour,

Maylanie

 

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