Une parure bien lourde.
Il y a quelques mois, j’ai lu un article qui parlait d’un mouton retrouvé après s’être égaré dans le désert australien pendant plusieurs années.
Cet animal retrouvé portait quasiment son poids en laine.
Cela devait lui demander tellement d’efforts !
Il devait avoir si chaud dans le désert avec toute cette laine !
Le temps que la laine pousse a permis à cet animal de s’habituer à cette parure.
Il a appris à marcher avec, manger avec, dormir avec, vivre avec.


Bon. Voilà. Mon bateau « reconnaissance » a été arrêté. Mais arrêté net. (Mais je te rassure, il n’a pas coulé !)
J’ai le mal de mer.. Si, si, je t’assure.
Bien passé le cap. Quelle drôle d’expression. Ça suppose que tu passes d’une tempête ou de quelque chose de difficile à un autre côté où ça devrait se dégager.
J’ai emballé le premier paquet. J’y ai mis tout ce qui traînait, d’ancien, de douloureux, de ce qui était et qui n’a plus de raison d’être parce que c’est le passé. Mais ce passé parfois refait surface. Je n’ai pas tout de suite compris pourquoi. C’est lorsque je l’ai emballé que j’ai compris. Il fallait que je le recouvre d’un beau papier de reconnaissance et d’un ruban de joie. Le passé ne sera plus.
« Pourtant Dieu parle de différentes manières, mais personne n’y fait attention. » Job 33.14
Je crois que je vais oser le dire. Oser, parce que ça a créé tellement de polémiques qu’il me faut du courage pour le dire : je suis vaccinée. Eh oui !
Mais je sais bien que je dois en boire de l’eau, pas seulement parce que j’ai soif, mais parce qu’avec la chaleur, mon corps a tendance à trop vouloir bien faire et, du coup, il stocke. La solution, boire, boire, boire… (J’ai jamais bien compris le principe : t’as déjà trop d’eau, alors t’en rajoutes !?!)
Je l’ai retrouvée juste posée sur un carton, même pas emballée, tout au fond d’une armoire.