Recherche:
Evenementielles | De l’héroïne au suicide… enfin je vis !
22971
post-template-default,single,single-post,postid-22971,single-format-standard,edgt-core-1.0.1,tribe-no-js,ajax_fade,page_not_loaded,,hudson-ver-2.2, vertical_menu_with_scroll,smooth_scroll,blog_installed,wpb-js-composer js-comp-ver-5.5.4,vc_responsive

De l’héroïne au suicide… enfin je vis !

Ma jeunesse

Je suis née à Paris d’un père algérien et d’une mère française. Ma mère, qui m’a toujours dit que je n’aurais jamais dû naître, a refait sa vie quand j’avais 15 ans. Elle m’a envoyé vivre chez mon père avec qui les relations ont toujours été difficiles. Il aimait les femmes et faire la fête. Je devais vivre à présent dans un climat violent et malsain, ne sachant jusqu’où mon père pouvais aller…

 

Du cannabis à l’héroïne

J’ai commencé à fumer régulièrement du cannabis pour combler mon mal-être. Sous l’emprise de l’alcool, mon père a menacé un jour de me tuer. Je savais qu’il en était capable ; je me suis donc enfuie. Le deal de drogues et les consommations sont devenus mon quotidien.

 

À 17 ans, je suis sortie des squats pour m’installer chez mon nouveau petit ami où je pensais avoir retrouvé une stabilité. Jusqu’au jour où j’ai fait l’erreur de toucher à l’héroïne. Au départ par simple curiosité… mais deux mois après, je suis passée à la seringue.

 

Accro

Je développais mes bizness pour me procurer mes doses : cambriolage, trafic de drogues, de faux billets… La rue et ses galères m’ont endurcie, je me croyais invincible, surtout avec mon flingue à la ceinture.

 

Au fur et à mesure, je perdais le contrôle. Je m’enfonçais et vivais de plus en plus dans le mensonge… Tout ce qui comptait à présent, c’était ma dose ! J’ai bien essayé plusieurs fois de décrocher à l’aide de médicaments, puis je suis partie en cure de désintoxication et en postcure. Quelque mois plus tard, je suis ressortie clean et persuadée que j’avais repris ma vie en main, mais là encore, j’ai replongé…

 

Suicide raté

Liée à ce produit, je pensais ne jamais m’en sortir. Désespérée, je me suis levée une nuit pour m’injecter une forte dose d’héroïne. Mais j’ai repris connaissance ! Du coup j’ai attrapé la bouteille d’eau de Javel et me suis faite une autre injection… Je me suis réveillée un mois plus tard en réanimation, branchée de partout. Opérée à cœur ouvert, après une grosse hémorragie du cœur et de longs arrêts cardiaques ; les médecins pronostiquaient au mieux un état végétatif. J’étais devenue la miraculée de l’hôpital. Malheureusement, j’étais toujours accro à l’héroïne.

 

En Hollande pour du cannabis

Pendant mon coma, ma cousine était venue prier pour moi. À mon réveil, elle m’a parlé de l’amour de Dieu. Je n’y croyais pas et ne voulais même pas l’accompagner à l’église… jusqu’au jour où elle m’a invitée à un rassemblement chrétien en Hollande.

 

J’y suis allée pour me réapprovisionner en cannabis. Sur place, un ami de ma cousine a commencé à me parler de Dieu. Cet homme me faisait un peu pitié même si c’était moi la droguée. En effet, pour moi, Dieu avait été inventé pour les faibles qui ne voulaient pas affronter la vraie vie et la Bible n’était qu’un vieux bouquin écrit par des hommes. Je lui posais des questions dans le seul but de le contredire…

 

Dieu m’attendait

Mais à deux reprises, alors qu’il lisait un passage de ce livre, j’ai senti un truc bizarre au niveau du cœur. C’était comme un point, une gêne. J’ai eu peur, car mon opération était récente, mais c’est parti comme c’est venu. Je n’ai rien dit à personne, mais cette coïncidence étrange troublait mon esprit cartésien !

 

Cet homme m’a juste dit qu’il fallait que je fasse ma propre expérience si je voulais savoir si Dieu existe. De retour à Paris, j’ai voulu vérifier. J’ai donc commencé à parler à ce Jésus dont on me disait qu’il était mort pour mes péchés… J’ai fait le bilan de ma vie et j’ai pu ainsi concevoir que ma vie n’était pas forcément si bien que ça. Comme tout le monde, j’avais moi aussi fait des choses dont je n’étais pas fière.

 

Le meilleur deal de toute ma vie

Alors que la drogue était toute ma vie, je lui ai dit : « Si tu me débarrasses de ma dépendance, je croirai en toi et te suivrai ».

 

Instantanément, j’ai ressenti en moi une paix, un amour, des sensations que je n’avais jamais expérimentées même en me shootant. C’était surréaliste mais concret.

C’est à ce moment que j’ai réalisé que Jésus était bien vivant. J’ai compris que j’avais cherché au travers de la drogue un bien être que Dieu seul pouvait véritablement m’apporter, de plus gratuitement ! Et surtout j’avais cette conviction d’avoir été délivrée de la drogue et même de la cigarette.

 

Enfin libre !

J’ai repris mes études et j’ai trouvé du travail et un appartement. J’ai renoué des liens avec ma famille et pardonné à mes parents. J’ai eu part la suite des incompréhensions de Dieu, qui part réaction d’autodéfense ma conduite à le rejeter de ma vie pendant dix. Période où j’ai fait mes propres choix dont celui de me marier à celui qui visiblement n’était pas fait pour moi. Mais après un divorce et une dépression, dans ma détresse je me suis souvenu de celui qui avait été là pour moi. J’ai fini par comprendre que j’avais un Père en qui je pouvais avoir confiance.

 

À présent, je sais que Jésus m’aime – pas comme un homme peut aimer – et que je ne serai plus jamais seule. J’ai trouvé un sens à ma vie et le goût de vivre. Jésus est ma meilleure rencontre. Dieu a totalement transformé ma vie ! Et je tiens à te dire que rien ne lui est impossible. Ce qu’il a fait pour moi, il peut le faire pour toi.

 

 

Tu peux aussi retrouver mon histoire dans mon livre : Ligne Blanche

http://sabrinakebli.com/

 

 

 

Partager