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Evenementielles | Courage !
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Courage !

Bonjour chère sœur !

Par cette pensée, j’ai à cœur de t’encourager à persévérer et pour cela, je t’emmène en vacances dans les Vosges !

Début mars, je suis partie en vacances dans cette merveilleuse région.

J’ai crapahuté sur des sentiers, certains escarpés. Ça montait, ça descendait.

Durant le séjour, je me suis rendue à l’observatoire de Merelle, une belle tour en bois haute de 15 mètres, perchée à plus de 800 mètres d’altitude.

Au pied de la tour, la nature m’offrait déjà un très beau spectacle et j’étais bien décidée à monter les 85 marches de l’escalier en colimaçon pour admirer la vue sur le lac de Gérardmer.

Pour une femme qui a le vertige, je t’assure que c’était un véritable challenge ! Mon cœur battait à 200 à l’heure, et j’avais la trouille !

Mais j’ai bien fait de prendre sur moi et affronter cette peur car une fois arrivée au sommet, la vue était incroyable ! J’étais émerveillée !

Je suis ensuite rendue au sommet de notre Dame de La Paix. Arrivée en haut, j’étais essoufflée, j’avais mal aux jambes, j’avais chaud et soif. Mais quelle satisfaction d’avoir cette magnifique vue sur toute la vallée, quelle perspective !

Plus tard, je suis allée à la cascade du saut du bouchot. Deux chemins se présentaient :

  • Un par les escaliers
  • Un escarpé

J’ai d’abord pris le premier. Puis le second. Le chemin était bien plus étroit.

Au premier coup d’œil, ce petit chemin est bien moins attrayant que le premier.

Le premier ne demandait pas d’effort particulier, tout le monde pouvait l’emprunter. Il était bien accessible.

Le second demandait plus d’efforts, d’affronter certaines peurs (que/qui vais-je y trouver ?), il est plus étroit, escarpé, demande plus de vigilance et d’attention avant de faire un pas. Je n’y ai d’ailleurs croisé personne.

 

Entrez par la porte étroite ! En effet, large est la porte, spacieux le chemin menant à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par-là, mais étroite est la porte, resserré le chemin menant à la vie, et il y en a peu qui les trouvent – Matthieu 7:13-14

 

Passer par ce petit chemin, gravir cette montagne ou cet observatoire m’a demandé des efforts physiques, mais aussi de la volonté et de la persévérance.

Le dictionnaire Larousse définie l’effort comme la mobilisation volontaire de forces physiques, intellectuelles, morales en vue de résister ou pour vaincre une résistance.

Je rajouterai aussi la mobilisation des forces spirituelles en tant qu’enfant de Dieu.

Cette côte, cette tour, ce chemin étaient de vraies résistances ! Mais j’étais tellement heureuse d’avoir atteint l’objectif ! Heureuse d’être allée jusqu’au bout, de ne pas avoir rebroussé chemin car cela devenait trop dur ou parce que j’avais peur.

Oui, j’ai dû faire quelques arrêts pour reprendre mon souffle, me désaltérer, enlever mon manteau ; mais j’ai repris ma marche.

Arrivée au bout, m’attendait cette récompense : des vues merveilleuse et imprenables sur les vallées, des perspectives que je n’aurais pas vues si je n’avais pas persévéré.

Dans notre marche avec Dieu, nous devrons parfois redoubler d’effort car nous ferons face à des résistances.

Bien souvent, nous ne nous penserons pas capables de les affronter, mais en lui et par lui, nous le sommes.

Capables de poursuivre une marche difficile dont on ne voit pas le bout, capables de surmonter les obstacles, capables de nous délester de certaines choses sur le chemin, capables de persévérer et d’atteindre l’objectif !

Oui, c’est difficile ; il peut arriver que nous soyons découragées, fatiguées. Cela nous demandera parfois de nous arrêter pour reprendre des forces et demander le secours de Dieu. Mais ça vaut la peine de poursuivre, de se remettre en marche, de persévérer.

Ce chemin de la persévérance est étroit ; il ne donne pas forcément envie parce qu’on sait qu’on va devoir mobiliser des forces pour vaincre des résistances sur les plans physique, émotionnel et spirituel.

Mais la bonne nouvelle, c’est que dans « persévérance », il y a « percée » ! 

Je t’invite à faire cette prière avec moi : Seigneur, quel est ce chemin étroit que je n’ai pas envie d’emprunter, mais sur lequel tu me précèdes ? Quelle est cette porte si étroite que je ne me pense pas capable de franchir ? De quoi ou qui dois-je me dépouiller afin de pouvoir y passer ?

Le Seigneur marche devant toi !

Avec amour,

Maylanie

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