Un seau et une petite pelle…
voilà tout ce que j’avais pour aider mon mari à décharger une remorque pleine de broyat. Pas grand-chose aux yeux de certains, n’est-ce pas ? Et pourtant, qu’est-ce que cette situation m’a interpellée !
Je n’ai pu m’empêcher de penser à ce petit garçon avec ses cinq pains et ses deux poissons. Lui avait pensé à amener à manger. Pour lui tout seul, la quantité était intéressante mais pour tout le monde ? C’était une autre affaire…


C’est bizarre comme il y a des chansons qui parfois te rentrent dans la tête et qui te la squattent. Tu ne sais pas d’où elle vient ni quand tu l’as entendue, mais elle est là, à tourner en boucle, comme un disque rayé…
On s’est ouvert une petite bouteille. Eh oui !!!
Là, aujourd’hui, j’ai la concentration d’un poisson rouge. La faute au Covid. Eh oui, il nous a rattrapés, mon mari et moi !
Des jours et des jours qu’il est devant moi, ce tableau.
Des plans, on en avait plein. Une année pleine de projets à tel point que ça nous avait pris la tête grave pour les faire tenir dans notre agenda annuel. Il faut dire que l’année s’y prêtait bien. C’était pour mon mari et moi la première d’une longue série d’années sabbatiques. La vie selon nos désirs allait commencer.
Zut… deuxième jour du déconfinement et les vieilles habitudes reprennent le dessus!
Sur déconfine!
Enfin, je retrouve quelque chose d’habituel, de connu, un peu de normalité dans cette période bizarre et instable où les informations évoluent jour après jour. Quelque a choisi que je connais et qui me rassure: mon rendez-vous chez le coiffeur!
C’est étonnant pour nous, tout à coup, le monde entier a quelque chose de commun: un p’tit virus. Pas une version bridée pour la Chine, une hollywoodienne pour l’Amérique, une colorée pour l’Afrique et une… propre en ordre pour la Suisse. Non. Tous le même.