Déjà quand nous étions enfants, nous avions parfois peur la nuit. A l’approche de la toute fin du jour, le sommeil affleure, le silence s’installe, nous voilà seuls.
Des impressions émergent : visages entrevus, bribes de conversations, images plus ou moins confuses, projets pour demain…
L’angoisse s’annonce.
Les nations s’agitent, mais pourquoi ?
Les peuples complotent, mais c’est pour rien !
Mais le Seigneur se met à rire, celui qui siège au ciel se moque d’eux. Puis il s’adresse à eux avec colère …
Montrez-vous intelligents ! Laissez-vous avertir, souverains de la terre. Soumettez-vous avec respect au Seigneur,
Reconnaissez en tremblant son autorité. (Psaume 2)
Réussir, le mot magique, le rêve. Obsession pour les arrivistes, déception pour les réalistes.
Mais réussir, c’est ne pas se contenter de coups d’éclat, travailler avec persévérance, dans l’espérance, avec amour.
Dans ce sens, le mot « épreuve », pour la plupart d’entre nous, porte une charge nettement déplaisante. On a beau se raisonner et rationaliser, il n’y a rien à faire. La notion « d’épreuve » dans son sens négatif s’impose à nos pensées. Pourtant, lorsque nous regardons à l’étymologie du mot épreuve, nous découvrons qu’il vient du latin « probare » et signifie essayer.