La tête sous l’eau.
Bon. Voilà. Mon bateau « reconnaissance » a été arrêté. Mais arrêté net. (Mais je te rassure, il n’a pas coulé !)
C’est pas que je ne voulais pas être reconnaissante. C’est pas que je n’essayais pas. J’ai persévéré, chaque jour (ou presque), mais c’est comme s’il y avait une grosse chape noire au-dessus de moi. Une grosse tempête.


J’ai le mal de mer.. Si, si, je t’assure.
Bien passé le cap. Quelle drôle d’expression. Ça suppose que tu passes d’une tempête ou de quelque chose de difficile à un autre côté où ça devrait se dégager.
J’ai emballé le premier paquet. J’y ai mis tout ce qui traînait, d’ancien, de douloureux, de ce qui était et qui n’a plus de raison d’être parce que c’est le passé. Mais ce passé parfois refait surface. Je n’ai pas tout de suite compris pourquoi. C’est lorsque je l’ai emballé que j’ai compris. Il fallait que je le recouvre d’un beau papier de reconnaissance et d’un ruban de joie. Le passé ne sera plus.
« Pourtant Dieu parle de différentes manières, mais personne n’y fait attention. » Job 33.14
Je crois que je vais oser le dire. Oser, parce que ça a créé tellement de polémiques qu’il me faut du courage pour le dire : je suis vaccinée. Eh oui !
Mais je sais bien que je dois en boire de l’eau, pas seulement parce que j’ai soif, mais parce qu’avec la chaleur, mon corps a tendance à trop vouloir bien faire et, du coup, il stocke. La solution, boire, boire, boire… (J’ai jamais bien compris le principe : t’as déjà trop d’eau, alors t’en rajoutes !?!)
Je l’ai retrouvée juste posée sur un carton, même pas emballée, tout au fond d’une armoire.
Ah… c’est un peu le même cirque chaque matin. Oh pas un cirque bien compliqué… mais le dilemme d’une femme devant son armoire.