Une dent.
Depuis chez moi, en bas, dans la plaine, c’est une dent.
Une dent qui domine ma plaine, ma maison. Une dent qui fait partie de ma vie, de mes racines, comme un acquis bien intégré. Elle m’a toujours paru comme Le sommet. Celui qui domine la vallée, ma vallée. Haut, très haut, abrupt, sévère. C’est derrière cette dent que, depuis toujours, le soleil se lève et m’apporte l’éclairage du matin.



Enfin, je retrouve quelque chose d’habituel, de connu, un peu de normalité dans cette période bizarre et instable où les informations évoluent jour après jour.
Paroles de Goliath :
Mais qu’est-ce que je fais là?!
Bonjour à toi, où que tu te trouves.
Voilà, les vacances arrivent au bout !
Oh… bon, d’accord, j’avoue que je l’ai un peu laissé tomber ces derniers temps, la faute aux fêtes.
Encore une fois, tout a été livré à temps. Il a chargé, déchargé sa hotte, donné tout ce qu’il avait, tout ce qu’on lui avait demandé. Les petits lutins sont déjà partis. Le traîneau a été nettoyé, remisé jusqu’à l’année prochaine et les rennes ont repris leur liberté dans la forêt enchantée. Quant à lui, il a rangé au fond d’une malle son manteau rouge et ses bottes de 7 lieues.