Qu’Il grandisse et que je diminue.
Je suis enseignante. J’ai repris mon activité en septembre après plus de cinq ans de coupure. Je suis confrontée à des enfants que je trouve changés. J’ai l’impression que les enfants que j’ai en face de moi sont de plus en plus blessés alors qu’ils ont moins de six ans, qu’ils manquent de paix, ils ont du mal à se fixer, se poser, n’ont pas de repère.


Une parole m’a interpelée il y a quelque temps. Jésus nous disant que le Royaume de Dieu est pour ceux qui l’acceptent (Jésus) comme un petit enfant (Luc 18v17). Et puis là, d’un coup, je me suis demandée ce que cela voulait dire être un enfant selon Dieu.
Avez-vous remarqué, lorsque nous voulons prendre une résolution de changement il nous faut une date précise (le 1er janvier ou le 1er jour des grandes vacances), un moment clé (lundi je commence mon régime) ou malheureusement une mauvaise expérience ou une catastrophe (après une crise de foie ou après des agios énormes imposés par la banque).
J’ai rendez-vous avec elle. Comme tous les lundis matin.
Il y a quelques temps Dieu m’a interpellée par ce verset : « Résistez au diable et il fuira loin de vous » (Jacques 4.7). Peut-être que certaines d’entre vous me diront : « Euh, Céline, est-ce qu’il ne manque pas quelque chose ? » Vous avez raison : il manque la partie essentielle, sans laquelle nous ne pouvons pas résister et c’est par cela que le verset commence : « Soumettez-vous donc à Dieu ».