« Le poids absolu n’a pas d ’importance. Cela dépend de combien de temps je le tiens.
Si je le tiens pendant une minute, ce n’est pas un problème.
Si je le tiens pendant une heure, j’aurai une douleur dans mon bras.
Si je le tiens pendant une journée entière, mon bras se sentira engourdi et paralysé.
Dans chaque cas, le poids du verre ne change pas, mais plus longtemps je le tiens, le plus lourd, il devient.
Mes très chères !
Je ne me relis pas souvent. En fait, je n’aime pas trop ça, le retour du miroir. Mais là, j’ai fait une exception et je réalise que depuis quelque temps…eh bien, dites donc… je ne suis pas très gaie. Il est temps que ça change!
Alors voilà, il m’arrive parfois de me retrouver dans des situations, comment dire… “bloquées”. Peut-être parce que j’ai fait des gaffes et que je ne sais pas comment m’en sortir, mais ça peut aussi être indépendant de ma volonté.
En ce temps de rentrée, nos agendas se réorganisent pour mettre en place la saison d’activités. Il faut composer avec les déplacements de ce nouveau job (passionnant…mais trop loin !), les nouvelles activités sportives de la petite dernière, les cours de solfège du plus grand, les déplacements du mari, l’engagement associatif, les activités de l’église locale… et tout le quotidien à gérer.
Il m’est revenu à la mémoire une balade que nous avions faite avec mon mari lors d’un séjour sur l’île de Madère.
Nous avions projeté de suivre une « levada » dont le tracé nous avait été conseillé par le guide touristique.
Une levada, c’est une sorte de canal d’irrigation ou d’aqueduc qui achemine une importante quantité d’eau et qui est creusée à flanc de montagne en épousant (très bien !) les courbes de niveau.
Bon… je sais, on l’a déjà fait ce titre. Mais il me plaît bien, alors pour une fois, je fais un « copier-coller » !
Qui n’a pas besoin d’amour ? Qui peut dire, sans se mentir à soi-même : « Je n’ai pas besoin qu’on m’aime. Je m’aime assez tout(e) seul(e) » ?